D’après vous, qu’est-ce qu’une Subordonnée circonstancielle de cause (causale) ? Vous n’en savez rien ? 🙂 Si c’est le cas, ce n’est plus pour longtemps 🙂
Bon… Qu’est-ce qu’une Subordonnée circonstancielle de cause (causale) ?
Observez ces phrases ?
– Elodie Lacommère est partie car Marie Bouboune commençait à s’énerver.
– Elodie Lacommère n’est pas restée vu que Marie Bouboune aurait pu la gifler.
– Elodie Lacommère ne restera pas, non qu’elle ne veuille pas mais parce qu’elle ne se sent pas en sécurité.
Alors… Que constatez-vous ?
Vous avez certainement compris que dans les phrases ci-dessus, la subordonnée circonstancielle de cause est en gras.
Regardons la première phrase…
Proposition principale : Elodie Lacommère est partie.
Proposition subordonnée circonstancielle de cause : car Marie Bouboune commençait à s’énerver.
Ici, la proposition subordonnée circonstancielle de cause indique la raison pour laquelle Elodie Lacommère est partie. Grâce à cette proposition, on sait pourquoi Elodie Lacommère est partie. Elle est partie parce que Bouboune commençait à s’énerver 🙂
Du coup, qu’est-ce qu’une Subordonnée circonstancielle de cause ?
Vous l’avez compris, une Subordonnée circonstancielle de cause est une proposition qui indique la raison, l’origine, la cause d’un fait ou d’une action :
– Elodie Lacommère se cache parce que Marie Bouboune veut la taper.
Fait ou action : Elodie Lacommère se cache.
Raison, Cause (pourquoi Elodie se cache ?) : parce que Marie Bouboune veut la taper.
Sachez que pour formuler une subordonnée circonstancielle de cause, il nous faut des Subordonnants, c’est-à-dire, un ou des mots pour introduire la cause du fait ou de l’action exprimée dans la phrase :
– Elodie Lacommère se cache parce que Marie Bouboune veut la taper.
Ici, le Subordonnant est PARCE QUE. La locution PARCE QUE introduit la cause. Elle est placée AVANT la proposition qui indique la raison pour laquelle le fait a lieu.
Les Subordonnants peuvent être :
– Une conjonction : car, comme, puisque…
– Une locution conjonctive de subordination : parce que, vu que, étant donné que, du moment que, sous prétexte que, soit que… soit que, d’autant plus que, non que, dès lors que…
Notez également que le verbe de la proposition subordonnée circonstancielle de cause se conjugue :
1- A l’indicatif (lorsque la cause concerne un fait réel) :
– Elodie Lacommère est partie car Marie Bouboune commençait à s’énerver.
2- Au conditionnel (lorsque la cause concerne une hypothèse) :
– Elodie Lacommère n’est pas restée vu que Marie Bouboune aurait pu la gifler.
3- Au subjonctif (lorsque la cause est incertaine/fausse/rejetée…) :
– Elodie Lacommère ne restera pas, non qu’elle ne veuille pas mais parce qu’elle ne se sent pas en sécurité.
Ici, le verbe de la première cause est conjugué au subjonctif car la cause est fausse. Celui de la deuxième cause est conjugué à l’indicatif car la cause est véridique/réelle.
Enfin, retenez que dans une phrase, lorsqu’il y a plusieurs propositions subordonnées circonstancielles de cause, la 2ème proposition (et celles qui suivent) peut être introduite par « que » :
– Elle porte plainte parce qu’elle a peur et qu’elle a vu Marie Bouboune acheter un grand couteau.
Voilà tout ! 🙂